Piano solo
Une et Multiple pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel (1973)
Mouvance de Temps et d'Espace pour 2 Pianos et dispositif électroacoustique (1974)
Jeu de Temps pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel, également version pour piano seul ou piano et bande magnétique 2 pistes (1977)
Systèmes superposés II pour piano, 2 synthétiseurs en temps réel et 10 éléments sur bandes magnétiques 2 pistes (1980)
6 à 12 instruments
Systèmes superposés I pour piano principal, 6 instruments à vent, 2 Synthétiseurs en temps réel et bandes magnétiques (1977)
Années 1970
Une et Multiple pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel (1973)
Mouvance de Temps et d'Espace pour 2 Pianos et dispositif électroacoustique (1974)
Jeu de Temps pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel, également version pour piano seul ou piano et bande magnétique 2 pistes (1977)
Systèmes superposés I pour piano principal, 6 instruments à vent, 2 Synthétiseurs en temps réel et bandes magnétiques (1977)
Années 1980
Systèmes superposés II pour piano, 2 synthétiseurs en temps réel et 10 éléments sur bandes magnétiques 2 pistes (1980)
Moins de 5 minutes
Mouvance de Temps et d'Espace pour 2 Pianos et dispositif électroacoustique (1974)
5 à 10 minutes
Jeu de Temps pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel, également version pour piano seul ou piano et bande magnétique 2 pistes (1977)
20 à 30 minutes
Une et Multiple pour piano et dispositif électroacoustique en temps réel (1973)
Systèmes superposés I pour piano principal, 6 instruments à vent, 2 Synthétiseurs en temps réel et bandes magnétiques (1977)
1h ou plus
Systèmes superposés II pour piano, 2 synthétiseurs en temps réel et 10 éléments sur bandes magnétiques 2 pistes (1980)
Fernand Vandenbogaerde
1946-
France
Biographie
"Fernand Vandenbogaerde est né en 1946 à Roubaix. Il obtient un baccalauréat Mathématiques et techniques en 1965 et poursuit des études scientifiques dans les facultés de Lille et de Paris. Après un diplôme d’études supérieures de mathématiques générales et de physique en 1966, il achève une première année de préparation à la licence de mathématiques pures.
Parallèlement, suite à des études musicales à l’École nationale de musique de Roubaix, il entre à la Schola Cantorum de Paris (1966-1969) et acquiert dans la classe de Jean-Étienne Marie un diplôme de mise en ondes musicales, acoustiques appliquées et analyse des musiques expérimentales. Au Conservatoire de Paris, il fréquente la classe de Marcel Beaufils, reçoit un premier prix d’esthétique musicale (1969) et participe au cours de musique fondamentale appliquée à l’audiovisuel avec Pierre Schaeffer (1968-1970). Un premier prix d’analyse musicale dans les classes de Jean-Pierre Guézec et Olivier Messiaen couronne son parcours au Conservatoire. En ce qui concerne la composition, il se forme auprès de Karlheinz Stockhausen en 1968 à la Rheinische Musikschule de Cologne ainsi que durant les Internationalen Ferienkurse für neue Musik à Darmstadt, de 1968 à 1970, avec György Ligeti, Lukas Foss, Christoph Caskel, GüntherBecker et Erhard Karkoschka. Il participe également au stage théorique et pratique du Groupe de recherche musicale de l’Ina (1968-1970) et obtient une commande musicale créée en 1971 (Quadripôle-actif pour bande magnétique deux pistes). Il complète sa formation par un stage d’informatique musicale de l’Ircam en 1979, un séminaire avec Henri Pousseur au Centre culturel américain de Paris et des cours de direction d’orchestre avec Bruno Maderna à Darmstadt et Michel Decoust au Conservatoire de Pantin.
Alliant son esprit scientifique à sa sensibilité musicale, Fernand Vandenbogaerde réalise des travaux d’analyse sur les musiques mathématiques et sur les œuvres de Iannis Xenakis. Ainsi, en 1967, il analyse Nomos Alpha et se voit chargé en 1969 d’un séminaire sur le compositeur et son œuvre à l’École Pratique des Hautes Études (EPHE) en Sorbonne. Il est également l’auteur d’articles et de conférences sur Iannis Xenakis et sur Karlheinz Stockhausen. L’intérêt scientifique de Fernand Vandenbogaerde se manifeste dans certaines de ses pièces. Ainsi, des modèles de molécules organiques sont à la base de configurations sonores dans Cyclanes pour bande magnétique (1983), pièce constituée d'éléments simples, des atomes de sons électroniques, reliés entre eux par des liaisons plus ou moins complexes. De même, il fait référence à des phénomènes organiques dans Librations pour bande magnétique (1983), évoquant les oscillations de la lune.
Dans le domaine de l’électroacoustique musicale, il participe en 1970 à la fondation du Groupe de Musique Expérimentale de Bourges (GMEB) et prend la responsabilité de la création et de la diffusion au Centre International de Recherche Musicale (CIRM) de 1969 à 1975 à Nice. En 1972, au Conservatoire municipal de Pantin, il crée un studio de musique électroacoustique qu’il dirige jusqu’en 1982. Il est aussi invité aux studios de l’IPEM (Institute for Psychoacoustics and Electronic Music) à Gand en Belgique en 1973, à Utrecht au Pays-Bas en 1974, à l'Université East Anglia de Grande Bretagne en 1976 et, en 1983, au CERM (Centreeuropéen pour la recherche musicale) de Metz ainsi qu’au GMEB à Bourges. Le studio analogique traditionnel, avec ses oscillateurs, modules de synthèse additive et soustractive, est pour Fernand Vandenbogaerde le point de départ de nombreuses compositions. Il retravaille les matériaux ainsi sculptés à l’aide des procédés de la musique concrète, tels notamment l’usage de filtres, de la réverbération, de la lecture à l’envers, les mixages, les transpositions et le montage. Il s’appuie sur la recherche de timbres, de matières et sur les possibilités de déstructuration du temps métrique chez l’auditeur, utilisant les transformations, dispositifs de retard et variations de hauteurs offerts par les dispositifs électroacoustiques. /.../" Source (Maison de la Musique contemporaine)
Page actualisée le 16/03/2023