Sturnus vulgaris cohibitus

pour un pianiste et transducteurs à l'intérieur du piano

Date de composition : 2020
Durée : 8'40

Création : Créé par Marta Finkelštein lors de son récital en ligne 88+ des studios Mama , 12 novembre 2020 Marco Riccelli (der/gelbe/klang), enregistré par Asparuh Tashev à la Villa Waldberta, 17 juin 2022

Fiche technique (Site du compositeur)
Affiche du concert de création (Site du compositeur)
Ecouter (SoundCloud)

"Sturnus vulgaris cohibitus réfléchit à l'idée d'enfermement. L'impact du confinement sur la nature a été prononcé, les gens étant confinés chez eux,les animaux ont commencé à se sentir plus libres dans les villes, la pollution et les niveaux de bruit ont diminué et le chant des oiseaux est devenu plus audible. Confiné à la maison, j'ai commencé à observer les troupeaux d'étourneaux dans mon jardin et à écouter leurs (ma première impression) chants non mélodiques. Je voulais capturer leurs voix, les transformer en un instrument virtuel. La partie de piano a un langage rythmique développé et est traitée comme un instrument de percussion avec des cordes préparées à l'intérieur de la grande caisse de résonance. De minuscules haut-parleurs à l'intérieur du piano jouent les brefs appels d'étourneaux qui ont une fonction de timbre, créant une réverbération et plus tard un retard d'un instrument joué. En élargissant son registre, la pièce progresse en gardant la dépendance entre le piano et la bande tout en symbolisant un oiseau piégé entre les cordes, ne faisant du bruit que lorsqu'il est frappé par des marteaux de piano mais espérant toujours se libérer."

Justina Repeckaite