Analyse d'œuvre(s)
La Sonate pour piano (de Jean Barraqué)
in Numéro spécial consacré à Jean Barraqué
Entretemps n° 5 (octobre 1987)
Notice de CD
Jean Barraqué - Sonate pour piano, Herbert Henck, piano
ECM Records 1621 (1999)
Jean Barraqué
in "Guide de la musique de piano et de clavecin"
La Sonate pour piano (de Jean Barraqué)
in Numéro spécial consacré à Jean Barraqué
Entretemps n° 5 (octobre 1987)
Notice de CD
Jean Barraqué - Sonate pour piano, Herbert Henck, piano
ECM Records 1621 (1999)
Jean Barraqué
in "Guide de la musique de piano et de clavecin"
Articles et chapitres
La Sonate pour piano (de Jean Barraqué)
in Numéro spécial consacré à Jean Barraqué
Entretemps n° 5 (octobre 1987)
Jean Barraqué
in "Guide de la musique de piano et de clavecin"
Notices de CD/DVD
Notice de CD
Jean Barraqué - Sonate pour piano, Herbert Henck, piano
ECM Records 1621 (1999)
Années 1990
Notice de CD
Jean Barraqué - Sonate pour piano, Herbert Henck, piano
ECM Records 1621 (1999)
Années 1980
La Sonate pour piano (de Jean Barraqué)
in Numéro spécial consacré à Jean Barraqué
Entretemps n° 5 (octobre 1987)
Jean Barraqué
in "Guide de la musique de piano et de clavecin"
Jean Barraqué (1928-1973)
Sonate pour piano
Date de composition : 1950
Durée : 40'
Éditeur : Bärenreiter
Création : 24 avril 1967, Danemark, Copenhague, par Elisabeth Klein : piano ; création de la version révisée de la partition : Allemagne, Berlin, Sophiensäle, le 26 janvier 2012, par Nicolas Hodges : piano
Note de programme (Fiche Brahms/IRCAM)
Partition Bärenreiter (Di-Arezzo)
CD (Qobuz)
Texte de Herbert Hencke
Portail de la musique contemporaine
"Une pièce d'errance énigmatique en 2 sections très contrastées, «très rapide» et «lent» (sans interruption et sans cohérence), avec une courte fin distincte, monodique, qui équivaut à un épuisement (et une fausse fin comme un dédale, par la reprise de la série initiale mais à l'envers) ; une forme d'utopie pour l'interprète, car tout est possible (pas d'indication de tempo sauf le titre général de chacune des sections, quasiment pas de précision de nuances, sauf les tremolos, par exemple, indiqués comme vibrés), et à l'opposé de la "Sonate n°2" de Pierre Boulez, un peu antérieure, mais à la grammaire sérielle comparable, où tout est indiqué (sauf les nuances) ; complexe dans l'écriture polyphonique et romantique par son ambiance (ses envolées passionnées, ses clairs-obscurs presque «Sturm und Drang») ; les intervalles disjoints, les oppositions fréquentes, la rythmique assez heurtée, aérée, tonique, sont emblématiques de cette période du sérialisme dit pointilliste (aussi chez le premier Karlheinz Stockhausen), pour une musique fragmentée, mais ici, curieusement, des bribes mélodiques apparaissent de temps en temps comme des échos romantiques inaboutis ; aux 2 tiers de la 1ère section, le tempo devient plus lent comme transition avec la section suivante (et l'apparition de points d'orgue de plus en plus longs) ; la 2ème section, de plus grande (un peu) séduction, prend des allures de voyage divagant (avec souvent des pointillés allusifs qui n'aboutissent pas ou des trilles qui se bloquent par accumulation de notes), plus fluide et poétique ; Extrait-Vidéo [création privée : 1952, à Paris (France), première audition publique par l'enregistrement d'Yvonne Loriod, le 30 Octobre 1957, première en concert public, le 24 Avril 1967, par Elisabeth Klein à Copenhague (Danemark)" (Site "Musique contemporaine"- Jean Huber)
Page actualisée le 19/04/2015