Piano solo
Solo pour piano (2020)
Pièce pour piano et 60 doigts (2021)
6 à 12 instruments
Naïve pour trois voix, flûte, clarinette, piano, harpe, violon et alto (2016)
Instinct pour sextuor (2020)
Six chansons laissées sans voix pour neuf instruments (2020)
"Je suis orage" pour trois pianistes, deux percussionnistes et ensemble (2024)
12 instruments et plus
Nuées d'encre pour piano, harpe et percussion solistes et ensemble (2017)
Années 2010
Naïve pour trois voix, flûte, clarinette, piano, harpe, violon et alto (2016)
Nuées d'encre pour piano, harpe et percussion solistes et ensemble (2017)
Années 2020
Solo pour piano (2020)
Instinct pour sextuor (2020)
Six chansons laissées sans voix pour neuf instruments (2020)
Pièce pour piano et 60 doigts (2021)
"Je suis orage" pour trois pianistes, deux percussionnistes et ensemble (2024)
Moins de 5 minutes
Solo pour piano (2020)
5 à 10 minutes
Naïve pour trois voix, flûte, clarinette, piano, harpe, violon et alto (2016)
10 à 20 minutes
Instinct pour sextuor (2020)
Nuées d'encre pour piano, harpe et percussion solistes et ensemble (2017)
Six chansons laissées sans voix pour neuf instruments (2020)
Pièce pour piano et 60 doigts (2021)
"Je suis orage" pour trois pianistes, deux percussionnistes et ensemble (2024)
Bastien David (1990-)
"Je suis orage"
pour trois pianistes, deux percussionnistes et ensemble
Date de composition : 2024
Durée : 13'
Éditeur : Editions Henry Lemoine
Commande : Concours international de piano d'Orléans et l'Ensemble intercontemporain
Création : Paris, Théâtre des Bouffes du Nord, Concert des lauréats du Concours international de piano d’Orléans, 4 novembre 2024, Svetlana Andreeva, Winston Choi, Imri Talgam, piano; Gilles Durot, Samuel Favre, percussions, Ensemble intercontemporain, Léo Margue (direction), Clément Marie (ingénieur du son)
Partition (Editions Lemoine)
Interview B. David (EIC)
Interview B. David (Classica)
Propos I. Vassilotta (EIC)
YouTube : Ensemble intercontemporain - Piano : Svetlana Andreeva, Winston Choi, Imri Talgam; Percussions : Gilles Durot, Samuel Favre
Soirée haute en couleurs avec le concert des lauréats du 16? Concours international de piano d'Orléans couronné par la création de Je suis Orage, commande passée à Bastien David par la directrice artistique du concours, Isabella Vasilotta.
"« Un étrange animal », c'est ainsi que Bastien David, qui s'adresse au public durant le changement de plateau, parle du piano trônant au centre du plateau : un instrument dont le couvercle a été retiré et qu'il a partiellement préparé (chevilles de bois et pâte à fixe dans les cordes), autour duquel vont s'affairer cinq interprètes : les trois pianistes assis côte à côte devant le clavier (Svetlana Andreeva, Imri Talgam et Winston Choi, tous lauréats du Concours d'Orléans) et deux percussionnistes (Gilles Durot et Samuel Favre de l'EIC) plongeant par intermittence avec baguettes et accessoires dans les « entrailles de l'animal. » À la périphérie, les douze solistes de l'Intercontemporain, debout, forment un demi cercle autour du chef.
Pas d'électricité ni d'amplification dans ce concerto pour piano d'un autre type, mais une ingénierie efficace pour faire sonner autrement l'instrument soliste. Ainsi cette superbe introduction sondant les richesses microtonales du seul piano dans un continuum sonore inouï (pianistes et percussionnistes à l'œuvre) qui rejoint l'univers du « métallophone » au 1/16? de ton conçu par le compositeur, les marteaux en sus ! Ce premier « nuage de sons » prend corps et couleur avec les cordes de l'ensemble et la harpe très active, sorte de paysage sonore sensible et vibratile où les tuyaux harmoniques confiés à Gilles Durot et aux souffleurs brouillent les hauteurs autant qu'ils en enrichissent le spectre.
Des plages répétitives, comme le compositeur aime les installer au cœur du processus, laissent l'auditeur profiter de cet univers de jungle très étrange et de la complexité des couches rythmiques qui le traversent. Même s'il est toujours au cœur de la résonance, on perd un peu la trace du piano, qui se fond dans l'énergie collective (archets au talon, hurlements des vents, scansion rythmique des peaux) dans la dernière étape haletante, sorte de surgissement sauvage rehaussé de cris que Bastien David stoppe au sommet de la transe. Le public électrisé, autant que les instrumentistes et leur chef sur scène, manifestent bruyamment leur adhésion à une musique de l'énergie, puissante et communicative, jouissive et thérapeutique."
Michèle Tosi, ResMusica, 7 novembre 2024
Page actualisée le 20/02/2025