Piano solo
Zéphyr pour piano (1999)
Les Parhélies pour piano (2011)
Musique de chambre avec piano(s)
Promenade du soir pour alto et piano (1987)
Le rivage des transes pour deux pianos et deux percussions (1991)
Elaboration pour alto et piano (2000)
Orée pour flûte et piano (2020)
Caressant trio pour piano, violon et violoncelle (2023)
6 à 12 instruments
Le Dauphin concerto pour violon et ensemble (2014)
La Rivière concerto pour basson solo et ensemble (2016)
12 instruments et plus
Stereo Space Concerto pour piano et ensemble (2006)
Années 1980
Promenade du soir pour alto et piano (1987)
Années 1990
Le rivage des transes pour deux pianos et deux percussions (1991)
Zéphyr pour piano (1999)
Années 2000
Elaboration pour alto et piano (2000)
Stereo Space Concerto pour piano et ensemble (2006)
Années 2010
Les Parhélies pour piano (2011)
Le Dauphin concerto pour violon et ensemble (2014)
La Rivière concerto pour basson solo et ensemble (2016)
Années 2020
Orée pour flûte et piano (2020)
Caressant trio pour piano, violon et violoncelle (2023)
Moins de 5 minutes
Promenade du soir pour alto et piano (1987)
5 à 10 minutes
Orée pour flûte et piano (2020)
10 à 20 minutes
Elaboration pour alto et piano (2000)
Les Parhélies pour piano (2011)
Caressant trio pour piano, violon et violoncelle (2023)
Le rivage des transes pour deux pianos et deux percussions (1991)
Zéphyr pour piano (1999)
La Rivière concerto pour basson solo et ensemble (2016)
20 à 30 minutes
Stereo Space Concerto pour piano et ensemble (2006)
Le Dauphin concerto pour violon et ensemble (2014)

Suzanne Giraud (1958-)
Le Dauphin
concerto pour violon et ensemble
Date de composition : 2014
Durée : 22'
Commande : The Danish Chamber Players
Création : France, Nancy, Nancyphonies, 2 août 2014
Effectif : violon solo, flûte, clarinette, basson, harpe, piano, alto, violoncelle
Fiche (Site du compositeur)
Partition - Lecture (Calameo)
"Le Dauphin est un concerto pour violon et ensemble de chambre qui peut être dirigé ou non, l’idéal étant que les instrumentistes de l’ensemble restent complètement à l’écoute du soliste et calquent leurs réflexes directement sur son jeu.
Beaucoup de programmateurs demandent aux compositeurs de leur écrire une pièce qui durerait environ 15 minutes, car, alors, elle est plus aisée à insérer dans un programme de concert quel qu’il soit. J’ai choisi délibérément de composer un concerto de 22 minutes, car cette durée est plus proche de ce dont j’ai besoin pour accomplir un projet musical. Dès les premières esquisses, j’ai dessiné une forme qui ne pouvait trouver ni sa plénitude, ni sa logique au-dessous de cette durée. Une fois le plan dessiné, je l’ai presque regretté, car le résultat impliquait un effort de composition particulièrement long. Mais finalement, j’ai tenu mon engagement. Cela m’a pris deux ans. Fort heureusement, les Danish Chamber Players, commanditaires de l’oeuvre, m’ont laissé toute liberté.
Le dauphin est un mammifère aquatique qui a toujours fasciné l’homme. Dès l’Antiquité, il a la réputation de guider les bateaux égarés dans la tempête et de sauver les naufragés. Il présente des facultés psychiques hors du commun et de nombreux récits montrent qu’il est doué d’empathie. Pline l’ancien rapporte, dans son Histoire naturelle, l’amitié qui se noua entre un enfant et un dauphin : « Sous le règne du dieu Auguste, un dauphin mis dans le lac Lucrin prit en amitié l’enfant d’un pauvre : cet enfant, allant habituellement de Baies à Putéoles pour se rendre aux écoles, s’arrêtait vers midi sur la rive, l’appelait du nom de Simon, et l’alléchait en lui jetant des morceaux de pain, qu’il portait dans cette intention. Je n’oserais rapporter ce fait, s’il n’était consigné dans les écrits de Mécène, de Fabianus, de Flavius Alfius et de plusieurs autres. A quelque heure du jour qu’il fût appelé, eût-il été caché au fond des eaux, le dauphin accourait : ayant reçu sa portion de la main de l’enfant, il lui présentait son dos pour qu’il y montât, et cachait ses aiguillons comme dans une gaine. Il le portait ainsi jusqu’à Putéoles à travers un grand espace d’eau, et le ramenait de la même façon. Cela dura plusieurs années, jusqu’à ce qu’enfin, l’enfant étant mort de maladie, le dauphin, qui venait de temps en temps au lieu accoutumé, triste et affligé, succomba à son tour, victime (ce dont personne ne douta) des regrets qu’il éprouvait. »"
Suzanne Giraud
Page actualisée le 06/02/2025